Tout cela en raison de la volonté affichée du maire de Paris d'empêcher autant que possible la circulation motorisée à l'intérieur de la capitale.
Les services de police et les contractuels ont reçu des instructions de verbaliser sans relâche et sans aucune indulgence.
J'ai moi-même été verbalisé, avec demande d'enlèvement, alors que j'avais garé le DTR le long du mur, sur un trottoir de près de 4 m de large, au 22, rue de Londres - 75 009 Paris, faute de pouvoir le faire à l'emplacement réservé au stationnement des deux-roues, ce dernier étant plus que complet.
Heureusement pour moi, je suivais juste une formation dont je suis sorti suffisamment tôt pour éviter que la moto ne soit enlevée.
J'ai quand même dû débourser 35 € d'amende pour stationnement sur le trottoir, alors que je ne gênais aucunement le passage des piétons ni les poussettes ou autres fauteuils roulants, ce qui démontre s'il en était besoin de l'aspect politique de la question.
Une autre illustration de la politique menée par le maire de Paris : il y a encore une dizaine d'années, il était possible de traverser Paris en un temps raisonnable même en voiture ; aujourd'hui, sauf être maso, la voiture est totalement impossible à utiliser ; des voies de bus de plus de 3 m de large, sur lesquelles les deux-roues ne sont pas autorisés à circuler, et avec un séparateur en béton qu'il est impossible de franchir sans tomber ou esquinter le bas du véhicule auto ou moto, ont été créées partout dans la capitale, restreignant la chaussée normale auparavant à deux voies à une seule voie qui bloque très facilement ; même en moto, il devient difficile de traverser Paris, et naturellement maintenant il faut faire deux fois plus attention où on se gare, car sinon la prune voir l'enlèvement sont assurés, tout ça pour que quelques bobos qui ont les moyens d'habiter Paris et qui souvent disposent de chauffeurs ne soient pas dérangés par ceux qui utilisent leur véhicule pour travailler ou rentrer chez eux
