Il y a quelques jours (vendredi 13), j'ai, on peut dire, frolé la mort. Si je raconte ma vie dans ce message, c'est pour montrer la super conception du TDR, et mon moniteur d'auto école, qui m'ont probablement sauvé la vie.

Il est 9h20 je devrais deja etre partis mais quelques fichiers réticents me retardent, je parts et prend la zone industrielle de sotteville-lés-rouen (seine maritime), limitée à 90. il y a un brouillard modéré en ville , mais sur la ZI, c'est un calvaire on vois jusqu'à 10 meètres et la vitesse est donc reduite car les camions sont nombreux. je roule à une vitesse qui me semble adaptée à la situation, tranquillement, je suis (du verbe suivre, pas être) un motard en bandit qui s'éloigne progressivement, j'aborde une longue et légère courbe dans la nappe epaisse et blanche, un camion me gene, je le double progressivement en faisant bien attention.
Je me retrouve entre un muret d'un metre et un 30 tonnes. je le dépasse, et un peu avant que je me rabatte, un obstacle sort du brouillard, je n'ai pas le temps de voir ce que c'est, ni de l'éviter. Une sorte de gros caillou de la taille d'un pamplemousse (pas rond pas contre) ou de bois.

Ma roue avant percute la chose et j'ai l'impression de décoller

Arrivé chez moi je commence à réaliser, réaliser que si j'étais tombé, je ne pouvais que rentrer dans le muret ou passer sous le poids-lourd. le bord de la jante tubeless est écartévers l'exterieur, un mince filet d'air s'échappe. La scène revient et tourne dans ma tête sans arret pendant quelques heures. Je me rends compte que ma considération pour mon abcense est ridicule. Et je préviens mes parents.

Plus tard, quand mon père à amener la jante à batons chez Moto expert, il a vu que à l'interieur, une large fissure de 20 cm rendait la réparation impossible. Ma jante était très solide, alors quand je pense qu'elle à reçu un choc assez violent pour la fissurer comme ça et je ne suis pas arrivé par terre suite à ce "rebond", je m'estime chanceux d'être en vie et en bonne santé. J'aurais pu mourrir dans le meilleur des autres cas, ou dans le pire, être tetra-plégique et ne plus faire de moto.

L'après midi je suis revenu à des préoccupations de gens monotones, dits normaux, "comment je vais aller là bas et rentrer chez moi ?", "il faut que je signale mon absence !", "quel devoirs j'ai pour lundi ?"

Au fond de moi je me dis : -finalement, vendredi 13 est réellement un qui influe sur la chance...?- je ne sais pas, et vous
