Les jours suivants j’ai progressivement augmenté les régimes et la charge puisque le rodage touchait à sa fin. J’ai eu une première alerte lors d’une pointe à 110 ou 120 : calage bizarre, que j’ai d’abord attribué à un problème d’arrivée d’essence. Le lendemain j’avais cette fois une certitude puisque la roue AR s’est bloquée dans les mêmes conditions. Heureusement j’avais la main sur l’embrayage et le moteur a pu repartir ensuite pour me ramener à la maison en roulant sur des oeufs.
J’étais donc l’heureux propriétaire d’une serreuse chronique qui par ailleurs semblait être quasi d’origine et n’avoir pas fait beaucoup de tout terrain… J’ai hésité un moment à utiliser mon assistance juridique pour assigner le vendeur sur la base de la garantie des vices cachés. Mais étant donné le faible montant en jeu et le fait que nous avions communiqué par mail à propos du serrage avant la vente, j’ai renoncé et préféré la mécanique au juridique.

Je m’étais quand même fait refiler une patate chaude et certains indices auraient dû me mettre sur la voie, par exemple la côte du dernier réalésage. Au lieu de ça, aveuglé par les courbes et les plastiques je me suis fait avoir comme un débutant !
Je précise tout de suite que l’essence est bonne et arrive bien, l’huile aussi, qu’il y avait du LR dans le radiateur avant-hier, que la bougie est standard (quoiqu’un peu froide : BR9ES), que l’échappement et l’allumage sont 100% d’origine. L’embrayage patine légèrement à froid mais je ne vois pas le rapport.
Avant de tout démonter je veux effectuer un test de pression du circuit de refroidissement et du bas moteur. Je me fabrique ça à partir de quelques bricoles et de matériel médical de récup :

(A suivre)