Bonjour à vous messieurs.
Pour faire simple, tout ça est une question de réaction nucléaire:
Une réaction est dite nucléaire lorsqu'il y a modification de l'état quantique du noyau. Participent alors à la réaction les nucléons constituant le noyau, mais également d'autres particules, tels les électrons e-, les positons e+...
Les réactions nucléaires peuvent être de plusieurs types. Pour ne citer que les plus importantes :
la fission : un noyau lourd se brise en plusieurs fragments. C'est ce type de réaction qui est mis en œuvre dans les bombes atomiques de type A et dans les centrales nucléaires électrogènes.
la fusion : plusieurs noyaux légers fusionnent. C'est le mode de production d'énergie des étoiles. La fusion nucléaire est à la source de la nucléosynthèse qui permet d'expliquer la genèse de tous les éléments du tableau périodique de Mendeleïev et de leurs isotopes. C'est également le type de réaction qui est utilisé dans les bombes dites à hydrogène (Bombe H). L'utilisation de la fusion à des fins de production d'énergie civile n'est pas encore maîtrisée. Sa maîtrise est l'objet du projet international ITER.
la radioactivité : un noyau émet une ou plusieurs particules spontanément. On distingue :
la radioactivité α, où un noyau d'hélium est émis
la radioactivité β où sont émis soit un électron et un anti-neutrino électronique (β − ), soit un positron et un neutrino électronique (β + )
la radioactivité γ par laquelle un noyau perd son énergie par un rayonnement électromagnétique de haute énergie.
la spallation (en anglais knock-out reaction) : des particules légères (neutrons par exemple) sont envoyées sur un noyau cible et expulsent un ou plusieurs nucléons de ce noyau.
la multifragmentation
les réactions de diffusion : le projectile (un photon, un nucléon ou un ensemble de nucléons) voit sa trajectoire modifiée. On parle de diffusion élastique lorsqu'il y a conservation de l'énergie cinétique du système {projectile-cible}. Dans le cas contraire, on parle de diffusion inélastique : une énergie potentielle supplémentaire (qui provient du noyau) est libérée au moment de l'interaction. Lorsque la particule incidente est un photon, on nomme différemment la diffusion, selon le phénomène physique mis en jeu :
La diffusion de Thomson concerne un photon qui interagit avec un électron libre. On parle de diffusion cohérente car la longueur du photon diffusé est la même que l'incidente (voir le point suivant). La diffusion Thomson est une diffusion élastique qui a lieu généralement entre quelques dizaines de keV et 100 keV.
Lorsque le photon a une énergie incidente supérieure (au dela de 100 keV environ), l'énergie du photon réémis est inférieure à celle du photon incident. On parle d'effet Compton (variation de la longueur d'onde). La diffusion Compton est également une diffusion élastique (la différence d'énergie entre le gamma incident et celui réémis est transmise à l'électron). La diffusion Thomson est un cas particulier de la diffusion Compton (lorsque l'énergie du photon incident est très inférieure à 511 keV). La diffusion Thomson n'est donc pas au sens strict une diffusion cohérente mais la différence de longueur d'onde entre la particule émise et l'incidente est trop faible pour être mesurée.
Lorsque le photon incident interagit avec un électron apparié (plus précisément avec une molécule ayant un moment dipolaire comme N2 ou O2 qu'on retrouve dans l'air -- le barycentre du nuage électronique d'un (des 2) atome ne coïncide pas avec le noyau), on parle de diffusion de Rayleigh. La diffusion de Rayleigh est parfaitement cohérente. Elle prédomine pour les photons de quelques eV. Elle explique notamment la couleur bleu du ciel.
effet photo-électrique : le photon incident "disparait" en transmettant son énergie sous forme d'énergie cinétique à un électron. Phénomène prédominant pour les photon d'énergie inférieure à quelques dizaines de keV.
J'éspère que la lecture fut bonne, car moi j'ai rien compris à ce copier coller
Et en plus, je sais m^me pas si ça a un rapport avec le reste.
a+
D'un âne, on en fait pas un cheval de course. Je me le dis souvent.