BRIO a écrit:Ben tu l'avais suivi et t'avais survécu, je trouve ça pas mal...
En fait, j'avais, comme tout le monde, bien vu que le garçon roulait très fort, mais moi je le voyais de loin, ou pas longtemps, lol... J'ai été assez troublé quand Dumain, l'ex-rédac chef de MJ, qui roulait quand même en mondial d'endurance et qui, comme moi, n'avait jamais entendu parler de Chris, m'a dit "Bon, le p'tit Anglais, j'vais arrêter d'essayer de le suivre, je vais finir par me faire mal"... Mais c'est qu'à notre retour en France que j'ai cherché le gars sur internet...
Bon, je suis bien sûr tombé sur celle qui est certainement la plus connue, dans l'ex-ambassade russe...
OK, bien...
Et puis j'ai vu celle-là et j'ai franchement halluciné...
On comprend tout de suite pourquoi personne le suivait...
C'est "juste" le championnat anglais superbike, hein...
Un souvenir marquant, cette petite virée en Afrique du Sud... Le petit groupe des "lents" (dont un journaliste américain d'un canard de motocross qui à mon avis nous aurait mis une bonne fessée sur un terrain) roulait avec la camionnette qui trimballait les bagages, j'ai testé, et le rythme était vrrrrraiment très lent...
Le groupe rapide roulait derrière le guide local, voire devant, voire loin devant... J'ai donc passé la semaine à me défoncer pour rester le dernier du groupe rapide, qui heureusement, s'arrêtait souvent pour se regrouper...
Parce que rouler à gauche, avec une horde de furieux, dans un pays que tu connais pas, sans carte ni road book ni GPS, avec des mecs qui traversent l'autoroute à pieds, des familles de singes assises au milieu des virages sur les routes de montagne, ça réclamait un peu de concentration, ne serait-ce que pour pas perdre tes collègues...
Je me souviens très bien avoir regardé mon compteur en passant devant un panneau "60"... J'étais à 160... et mes camarades de jeu me larguaient...