Départ de chez moi 6eme arrondissement, juste en dessous de la bonne mère direction le métro. Je file chez mon pote Tom où j’ai déposé pickup et la dtr le we dernier.
On charge les motos (DR800 et la DTR) sans trop de soucis, mention spécial au volet qui nous sert de rampe.

Direction St-Jurs aux portes du verdon à 1h30 de route, rejoindre un autre pote qui sera en quad. Petit joueur qu’il est, il ne bivouacra pas avec nous ce soir.
La mise en place est un peu longue, on galère à attacher notre bardage correctement surtout à cause des bidons d’essence que l’on a pris par crainte de ne pas en trouver dans le we.

On a donc trouver judicieux de manger avant de prendre le départ.
On part alors pour la montée de la forêt de Majastres qui est une piste hyper facile, et vraiment sympa avec de belles compressions à la clé. De ce fait, il n’a pas fallut longtemps pour que notre bardage foute le camp… toutes les 20 minutes, on s’arrêtait rattacher tout notre bordel. C’est rigolo au début, moins quand c’est la 8eme fois que tout se barre.
Le chemin devient plat, le bardage se casse moins la gueule, on apprécie.
Le quad nous mets la mine dans chaque virage mais on arrive à le rattraper dans les lignes droites (c’est un kymco 550)
On retrouve le bitume vers Majastres et on se met en quête de trouver de nouvelles pistes. C’est comme ça que l’on se retrouve sur de superbes pistes de 500m nous menant uniquement à des pilonnes électriques…

On finit par en trouver une, nous mettant sur les traces d’un troupeau de brebis, où l’on tombe nez à nez avec l’une d’entre elles venant de mettre bas. On continue notre chemin sur des pistes approximatives jusqu’à que je me ramasse dans une légère descente en ayant perdu l’avant. J’ai également perdu mon majeur gauche sur cette affaire (passage aux urgences plus tard dans la semaine pour le remettre d’aplomb)
(Je suis à la recherche de pare main intégraux bien rigides suite à cette chute)

On repart, on fait 200m et cette fois c’est mon pote en DR qui se pete la gueule. Enfin, quand je dis se peter la gueule, j’exagère un peu… il a juste perdu l’arrière dans une petite descente à 10km/h. Il a accompagné au sol sa DR mais a priori les crash bar était en papier carton car elles se sont pliées sur le coup ?!
On repart de nouveau tranquillement et on décide de se rendre de l’autre côté de la rive sur une piste affriolante.
On prend le bitume et je réalise que la mob tient très bien le parquet dans les virages
meme chaussée des anakee wild.
Arrêt dans une petite supérette pour me poser un pansement et acheter un peu de bière.
Bon la piste affriolante est en faite une petite route qui longe une falaise. Dommage mais on l’emprunte quand même car le paysage en vaut le détour.


On descend vers le lac de sainte croix, cette fois ci on tartine comme des gros porcs. J’ai même réussi à passer une CBF 1000 (bon, pas sur qu’il était en mode tartinage)
On arrive au lac, le niveau est très bas et on fait un truc que j’ai toujours rêvé de faire : rouler à fond sur une immense plage de sable californienne.
La réalité, la plage n’est pas immense, ce n’est pas du sable mais une sorte d’argile et on n’est pas en californie. Mais le kiff est là et putain c’est bon.

On se calle un peu plus loin une bière à la main. Quelques petites galères pour repartir dû à la terre plus ou moins argileuse.

On mange au resto à Moustiers puis direction le bivouac. On se lance de nuit dans une piste vraiment technique, tellement technique que mon porte bagage est totalement parti en couille et que mon matelas de sol gonflable a dit bonjour à la roue arrière.
Demi tour, on va se poser au bord du lac enfin c’est ce que l’on pense vu qu’il fait nuit noir.
Les tentes sont posées à la lueur d’un feu puis on file au dodo.
Perso, j’ai passé ma pire nuit à cause de mon doigt j’étais tordu de douleur.

Le lendemain matin, on réalise que le spot est pas si mal et on se met d’accord pour filer droit au pickup et de rentrer le plus tôt à Marseille ( il n’a pas du bien dormir lui non plus)
Je galère à embrayer, je passe mes vitesses à la volée. On se retrouvera au milieu d’une descente de brebis sur une petite route.

Totalement crevé, on arrive à Marseille, je laisse le pickup et la moto chez mon pote, il me dépose à la rose et je reprends le métro direction le 6eme avec une tenue dénotant un petit peu du marseillais typique
Il est 14h chez moi, je prends une bonne douche, essaie de me soigner puis me prépare à prendre mon train de 18h pour Paris mais ça, c’est une autre histoire
Morale de l’histoire : acheter des pares mains rigides, réellement préparer la bagagerie en effectuant des tests de roulage (pas uniquement à blanc), repérer les traces en avance pour éviter de tourner lors de la journée (difficile quand on est pas du coin) et réparer cette petite fuite d’huile au niveau de la pompe à huile.