vous négligez une foultitude de paramètres :
- il faut connaitre le profil exact de l'aiguille (au 1/100 ème)
- densité des fluides en présence (air et carburant)
- leur viscosité cinématique (variable en fonction de la vitesse d'écoulement)
- la vitesse d'écoulement des fluides ne dépendant pas uniquement de la vitesse du moteur mais aussi de son remplissage
- l'effet de giclage ne dépend pas uniquement de la vitesse des gaz, mais aussi :
de la différence de pression de l'air (amont / aval) au droit du boisseau
de la pression atmosphérique
de la pression initiale du fluide -> énergie potentielle de pesanteur (bernoulli) -> en clair, la hauteur de cuve
autres facteurs à considérer :
dans le puits d'aiguille, en fonction de la vitesse de l'air (et s'il y a des trous sur le puits, en fonction de leur répartition) ca n'est pas de l'essence pure qui circule dans le puits, mais du carburant émulsionné.
donc viscosité statique et cinématique différente
comme la hauteur d'aiguille change continuellement et comme la vitesse de l'air varie continuellement, la proportion d'air et d'essence de cette émulsion varie elle aussi continuellement
si on ajoute à cela que le conduit qui amène l'air peut être placé à différent endroit (près du boisseau -> débit d'air variant fortement avec la levée du boisseau) ou dans le bas du cornet (débit d'air peu sensible à la levée du boisseau) ca complique encore la chose.
une fois intégré ça, il ne faut pas oublier que la vaporisation d'1 g de carburant fait baisser d'environ 17°C les 15g d'air nécessaire à la bonne combustion du gramme de carburant.
cette modification de T° fait une fois de plus varie la viscosité cinématique (ici uniquement après le boisseau, mais c'est tout de même à considérer pour avoir le débit d'air exact)
viscosité également modifiée par le fait que ca n'est plus de l'air pur mais du carburant vaporisé qui circule en aval du boisseau.
si on veut etre précis (ce qui semble etre ici le cas) il ne faut pas oublier que chacun des circuits continue a débiter à partir du moment ou il a commencé à le faire.
en clair : le circuit de ralenti débite tout le temps (meme gaz en grand), donc il convient de tenir compte du fait que lui aussi va alimenter le moteur avec une (petite) proportion de carburant vaporisé, mais dans des proportions différentes que ne le fait le circuit principal (me parlmons pas de l'existence d'un power jet

)
or ce conduit de ralenti peut déboucher en plusieurs endroit du conduit : souvent en aval du boisseau (donc ca n'intervient pas sur la viscosité du fluide provoquant le giclage), mais aussi bien souvent sous le boisseau (pour des question de progressivité) et là ca intervient sur les paramètres du fluide provoquant le giclage.
bref : bonne chance pour le tableur

pour finir : le réglage de carburation idéal n'est pas forcément (je dirai meme rarement) le "bon" réglage
