Batteries conventionnelles ouvertes,
Batteries dites " sans entretien" scellées,
Batteries gel,
Batteries VRLA, ( à valve )
Batteries plomb/calcium fermées,
Batteries AGM
Ces types de batteries sont également utilisés dans les chariots de golf, les transpalettes, les les chariots élévateurs, le démarrage poids lourds, les usages sationnaires ou semi stationnaires ( camping cars, nautisme, alimentation secourues informatique, etc..).
Toutes ces batteries au plomb souffrent d'une même maladie chronique: la sulfatation.
Lorsque qu'une batterie est en phase décharge, il se crée un dépôt de sulfate de plomb qui adhère aux plaques de plomb.
Ce dépôt blanchâtre va augmenter la résistance interne de la batterie.
Plus la résistance interne de la batterie est importante, plus l'energie nécessaire au rechargement de la batterie sera importante, jusqu'au stade ou, trop sulfatée, la batterie refusera toute charge.
Cette sulfatation est la cause de 80% des défaillances des batteries plomb.
Une batterie fortement sulfatée sera dans l'incapacité d'assurer son service et devra être remplacée ou revitalisée ( environ 60% du coût d'un remplacement, longevité 2 a 3 ans supplémentaires ).
Mais de plus, une batterie partiellement sulfatée vous coûtera infiniment plus chère à charger qu'une batterie en bon état.
Qule que soit le mode de charge ( chargeur fixe sur reseau EDF, alternateur de véhicule, , panneaux solaires, etc..) , la sulfatation partielle de la batterie entraîne un gaspillage très important d'énergie primaire.
Dans le cas de charge par un alternateur de véhicule, il peut arriver qu'il soit nécessaire de solliciter l'alternateur 5 à 6 fois plus longtemps pour charger la batterie, que si cette batterie était neuve.
Ceci entraine donc une consommation de carburant supplémentaire non négligeable ( lorsqu'un alternateur automobile ne charge pas la batterie, la consommation du véhicule est plus faible d'environ 5 à 10%).
Même si les fabricants n'en parlent pas ( et vont même jusqu'à sceller les batteries pour empêcher les régénarations chimiques ), depuis de très nombreuses années ( deuxième guerre mondiale...) la régénération des batteries à usage industriel ou militaire est monnaie courante.
Cette régénération peut se réaliser de deux façons différentes ( par ailleurs juxtaposables)
Régénération électronique de batterie.
La régénération électronique exploite la fréquence de résonnance propre de la batterie: un équipement spécial émet des impulsions de fréquences comprises entre 1 et 10 Khz , alternativement positives et négatives, pour faire "éclater" les cristaux de sulfate de plomb.
Une fois détachés des plaques de plomb de la batterie, ces cristaux vont se dissoudre dans l'electrolyte, la résistance interne de la batterie va baisser, et la recharge en sera plus aisée.
L'inconvénient de cette méthode réside dans le fait que la fréquence des impulsions ne peut être fixe, car la fréquence de résonnance propre de la battreie va changer au fur et à mesure de l'avancement de la désulfatation.
Un équipement de traitement électronique devra donc être capable d'identifier à tout instant la fréquence de résonnance propre de la batterie en cours de traitement, et d'ajuster les fréquences d'impulsions en conséquence.
Attention:
De nombreux équipements de traitement électronique a faible coût ( moins de 50€ ) sont en vente sur Internet.
Ces équipements n'ont que des performances limitées, car la fréquence d'impulsion est fixe.
D'ailleurs la préconisation d'utilisation de ces appareils est généralement orientée vers l'entretien à long terme: on pose l'appareil à demeure sur la batterie et cela limitera la création du dépôt de sulfate.
Cependant, pour "réparer" une batterie sulfatée, ce genre d'équipement s'avère totalement insuffisant, et il faut plusieurs mois pour voir un changement notoire sur une batterie très sulfatée.
Seuls des équipements professionnels à recherche de fréquence de résonance propre peuvent permettre de revitaliser une batterie dans un délai raisonnable ( 24 h à 36 h)
Régénération chimique de batterie.
Le procédé chimique consiste à ajouter à l'electrolyte de la batterie une petite quantité de sulfate de magnésium ( Sel d'epsom en pharmacie ), ou mieux d'EDTA tetrasodique.
Ces composés chimiques vont dissoudre la croute de sulfate de plomb dans l'electrolyte.
Le traitement se fait généralement en vidant l'electrolyte, puis rinçage, puis adjonction de la solution de "nettoyage", vidange, puis reinjection de l'electolyte filtré.
Il est également possible d'ajouter directement le composé chimique dans l'elecrolyte sans le vidanger ( en prenant la précaution de ne pas dépasser le niveau d'electrolyte).
Cette façon de faire fonctionne bien lorsqu'elle est associée à un traitement électronique à recherche de fréquence.
L'utilisation combinée des deux procédés permet de régénerer les batteries à 80% et au dela, avec des durées de vie supérieures à 2 ans.
Cas des batteries scellées.
De plus en plus, les fabricants vendent des batteries à electrolyte liquide, mais scellées, prétendûment sans entretien.
Cependant l'electrolyte de ces batteries s'évapore , comme dans les batteries conventionnelles ouvertes.
Ces batteries vont donc souffrir d'évaporation, impossible à compenser pour l'utilisateur moyen, et de sulfatation, comme toutes les autres batteries.
Il faut savoir qu'un professionnel peut refaire les niveaux de telles batteries, et effectuer le cas échéant un traitement chimique de désulfatation.
Le procédé consite à effectuer un perçage latéral de chaque élément à hauteur du niveau habituel de l'electrolyte , y réaliser un taraudage, puis , après traitement, reboucher à l'aide d'une vis nylon.

Copié, collé, c est bien expliqué je trouve
à savoir que ça restera quand même une batterie source de problème
Pour ma part avec les batterie voiture, en général c est un court circuit interne qui fait défaut, et la c est cuit
